Alphonse de Lamartine
Je sais sur la colline
Une blanche maison,
Un rocher la domine
Un buisson d’aubépine
Est tout son horizon
Là, jamais ne s’élève
Bruit qui fasse penser
Jusqu’à ce qu’il s’achève
On peut mener son rêve
Et le recommencer
Le clocher du village
Surmonte ce séjour
Sa voix comme un hommage
Monte au premier nuage
Que clore le jour !
Aux sons que l’écho roule
Le long des églantiers,
Vous voyez l’humble foule
Qui serpente et s’écoule
Dans les pieux sentiers :
C’est la pauvre orpheline
Pour qui le jour est court,
Qui déroule et termine
Pendant qu’elle chemine
Son fuseau déjà lourd ;
C’est l’aveugle que guide
Le mur accoutumé
Le mendiant timide
Et dont la main dévide
Son rosaire enfumé :
C’est l’enfant qui caresse
En passant chaque fleur ;
Le vieillard qui se presse
L’enfance et la vieillesse
Sont amis du Seigneur !
Ou quelque pauvre veuve
Aux longs rayons du soir
Sur une pierre neuve,
Signe de son épreuve,
S’agenouiller, s’asseoir
Plus d’une fleur nuance
Ce voile du sommeil ;
Là tout fut innocence
Là tout parle d’espérance
Et appelle le réveil .
Paix et mélancolie
Veillent, là près des morts,
Et l’âme recueillie
Des vagues de la vie
Croit y toucher les bords.
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
1. Par UneMarseillaise le 18/05/2016
Bonjour, demain je dois passer en oral sur ce poème, mais j'aimerais savoir de quoi parle t'il je ne ...
2. Par UneMarseillaise le 18/05/2016
Bonjour, demain je dois passer en oral sur ce poème, mais j'aimerais savoir de quoi parle t'il je ne ...
3. Par ruan le 27/04/2016
nous n'arrivons pas à lire le coté Français de la page traduction du provençale dommage
4. Par Ihssane le 20/04/2016
Woow c'est magnifique